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Aller au contenu La consommation d’aliments ultra‑transformés (AUT) a fortement augmenté au cours des dernières décennies, notamment dans les pays industrialisés. Ces produits, souvent pratiques et attractifs, sont pauvres en nutriments essentiels et riches en additifs et sucres ajoutés. Les recherches scientifiques montrent aujourd’hui que leur consommation régulière peut avoir des effets négatifs sur la santé, au-delà de leur apport calorique.
La classification NOVA distingue :
Aliments non transformés ou peu transformés : fruits, légumes, viandes fraîches, céréales complètes.
Aliments transformés : conserves, charcuteries simples, pain industriel.
Aliments ultra‑transformés : produits industriels contenant souvent plusieurs additifs (émulsifiants, colorants, édulcorants, conservateurs), procédés industriels complexes (hydrogénation, extrusion, cuisson à haute température), et parfois substances nouvellement formées ou issues des emballages.
Exemples d’AUT : sodas, snacks sucrés, plats préparés, nuggets, biscuits industriels, desserts lactés industriels, charcuteries transformées.
Des cohortes françaises et européennes montrent que :
Des essais interventionnels montrent que la consommation majoritaire d’AUT pendant quelques semaines peut :
Perturber la régulation glucidique et lipidique
Ces effets apparaissent indépendamment de l’apport calorique total, soulignant le rôle spécifique de la composition des AUT.
Qualité nutritionnelle médiocre : faible teneur en fibres, vitamines et minéraux ; densité énergétique élevée ; effet réduit sur la satiété.
Additifs alimentaires : certains mélanges d’additifs peuvent favoriser l’inflammation, perturber le microbiote et avoir des effets métaboliques ou neurologiques.
Substances néoformées et contaminants : certaines méthodes industrielles génèrent des molécules potentiellement nocives ; les emballages peuvent également libérer des composés chimiques.
Impact sur le microbiote intestinal : la faible teneur en fibres et la présence d’additifs peuvent altérer la flore intestinale et induire une inflammation chronique.
Pour limiter les risques liés aux AUT :
Réduire la consommation d’AUT et privilégier les aliments peu ou pas transformés.
Lire attentivement les étiquettes pour limiter les additifs et excès de sucres, sel et graisses saturées.
Varier son alimentation : fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, produits frais.
Privilégier la cuisine maison et les repas en pleine conscience.
Encourager la sensibilisation et les politiques publiques favorisant la transparence et la réduction des AUT.
Les aliments ultra‑transformés représentent un enjeu de santé publique majeur. Les données scientifiques indiquent des associations cohérentes avec un risque accru de maladies chroniques et de mortalité. Limiter la part d’AUT dans son alimentation et privilégier des aliments frais et peu transformés est une stratégie simple et efficace pour protéger sa santé.
Chez HTC Santé, nous accompagnons chacun dans le choix d’une alimentation plus saine et d’un mode de vie équilibré, en proposant des conseils pratiques, des routines bien-être et des cures adaptées pour renforcer le corps et préserver la santé sur le long terme. Intégrer ces bonnes pratiques à son quotidien permet de réduire les risques liés aux aliments ultra‑transformés tout en favorisant un bien-être global.
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