...
Diner tard pourrait augmenter les risques de maladies chroniques
En quelques points...

Dîner tard pourrait augmenter les risques de maladies chroniques

Diner tard le soir pendant de longues périodes pourrait avoir un « impact négatif sur le métabolisme », selon une étude de l’université de Pennsylvanie.

L’avenir appartient à ceux qui mangent tôt ? Une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie pointe du doigt le grignotage nocturne et autres repas tardifs. Le 4 juin, lors d’un congrès, ils ont présenté les résultats de leur étude. Elle suggère un risque accru pour certaines maladies chroniques chez des sujets qui mangent tard le soir (jusqu’à 23h). Les auteurs ont suivi 9 participants pendant deux sessions de 8 semaines chacune. Au cours de la première période, les repas s’étalaient sur une plage horaire de 8h à 19h. Pendant la deuxième session, les participants mangeaient la même quantité de nourriture, mais plus tard : entre midi et 23h. Mais dans les deux cas, ils dormaient aussi longtemps et sur les mêmes plages horaires. « Ainsi, explique l’auteure principale de cette étude, nous savons que les résultats ne sont pas dus au manque de sommeil.« 

N’hésitez pas à consulter notre diététicienne expérimentée chez HTC Santé, qui peut vous aider à élaborer un plan alimentaire adapté à vos besoins et à vos habitudes de vie. »

Diner tard : Des effets chroniques délétères sur la santé

Selon cette étude, manger tard sur une période de 8 semaines augmenterait un certain nombre de risques. Diabète, obésité, athérosclérose et autres problèmes cardiovasculaires pourraient survenir plus facilement. Car les chercheurs ont suivi quotidiennement plusieurs marqueurs métaboliques chez les sujets. Ils ont notamment relevé une augmentation de l’insuline et du cholestérol. En observant les taux de leptine, l’hormone de la satiété, ils se sont rendu compte que les participants subissaient moins la faim quand ils mangeaient tôt. Kelly Allison, professeure de psychologie et co-auteure de l’étude, conclut : « Ces découvertes suggèrent que faire l’effort de manger plus tôt dans la journée peut aider à prévenir ces effets chroniques délétères pour la santé« .

Quels sont les aliments à éviter le soir pour maigrir selon HTC Santé ?

Une étude sur 9 personnes

Mais il faut relativiser ces résultats, qui ne sont pas encore publiés. L’étude ne porte que sur 9 personnes, sélectionnées pour leur IMC (indice de masse corporelle) normal. « Nous avons tout de même écarté les chronotypes extrêmes pour cette étude », précise Namni Goel. C’est-à-dire que les volontaires n’avaient pas pour habitude se coucher ou de se lever très tard ou très tôt. Il y aussi un autre biais possible dans la partie de l’expérience avec les repas tardifs. Les sujets se sont couchés à 23h, juste après avoir mangé, et donc en pleine digestion. Cela peut-il poser un problème ? Le Pr. Goel, interrogée par Sciences et Avenir, confie : « Nous n’avons pas testé ce qu’il se passerait si les participants se couchaient plus tard. » Les auteurs ont seulement chronométré le sommeil pour s’assurer que les sujets dormaient suffisamment. Car le manque de sommeil est lui-même facteur de maladies. Il faut aussi noter que dans la deuxième session, les sujets devaient se lever à 9h et attendre midi pour faire leur premier repas. Cela pourrait expliquer que « leur dépense énergétique matinale était moins importante« , comme l’annonce le communiqué pour justifier, en partie, la prise de poids. Des résultats qui en appellent d’autres, donc.
En reconnaissance de ces risques, HTC Santé propose des cures cardiovasculaires ciblées, conçues pour contrer les effets néfastes de ces habitudes alimentaires sur la santé cardiaque

Manger tard le soir peut-il avoir un impact négatif sur la santé ?

Oui, dîner tard le soir pendant de longues périodes pourrait avoir un impact négatif sur le métabolisme. Une étude de l’université de Pennsylvanie suggère un risque accru pour certaines maladies chroniques chez les sujets qui mangent tard le soir. Pour plus d’informations sur une alimentation équilibrée, consultez Diététique et Nutrition.

Selon l’étude, manger tard sur une période de 8 semaines augmenterait les risques de diabète, obésité, athérosclérose et autres problèmes cardiovasculaires. Les chercheurs ont observé une augmentation de l’insuline et du cholestérol chez les participants. Pour des conseils sur la prévention des maladies cardiovasculaires, consultez Diététique et Nutrition.

Faire l’effort de manger plus tôt dans la journée peut aider à prévenir ces effets chroniques délétères pour la santé. Manger tôt peut réduire la faim et améliorer la satiété, selon les taux de leptine observés dans l’étude. Pour des conseils sur la gestion de l’alimentation, consultez Diététique et Nutrition.

Il est important de noter que l’étude ne porte que sur 9 personnes avec un IMC normal et n’inclut pas les chronotypes extrêmes. De plus, les résultats ne sont pas encore publiés et nécessitent des recherches supplémentaires pour être confirmés. Pour des informations sur la recherche en nutrition, consultez Diététique et Nutrition.

Prendre rendez vous avec nos équipes

Autres articles sur ce sujet :

Appelez votre pôle